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Une discipline récente

L’addictologie est une spécialité médicale relativement récente par rapport aux autres branches de la médecine. Nous avons environ vingt ans de recul mais encore un manque de coordination sur les différentes structures associatives, hospitalières, libérales…

Auparavant, chaque médecin était spécialiste d’un produit (tabacologue, toxicologue, alcoologue…) avec un côté stigmatisant parfois et surtout un non sens clinique car en réalité quelque soit la dépendance à un produit ou un comportement, le mécanisme addictif est toujours le même notamment au niveau neurologique avec le détournement du système limbique et la sécrétion « abusive » de dopamine par le cerveau lors d’utilisation de la substance psychoactive.

Il existe des possibilités de soigner et de rendre sa liberté à la personne dépendante. Le principal enjeu est de diminuer les risques directs et indirects liés à la consommation de produit tout en gardant l’objectif de l’abstinence. En effet, l’addiction se caractérise par une perte de contrôle et il est souvent illusoire de pense que l’individu pourra maîtriser sa consommation. Pour autant, il faut l’encourager dans sa démarche, entretenir la motivation et le lien thérapeutique et aller vers cet objectif avec finesse et bienveillance.

Centres d’addictologie sur le Rhône

Aujourd’hui il existe différentes structures comme les CSAPA à Givors, l’hôpital de la Croix-Rousse ou encore le Centre Hospitalier Lyon Sud entre Oullins et Pierre Bénite. Certains services proposent des consultations comme à Edouard Herriot ou aux Portes du sud à Venissieux.

Certains patients traînent leurs addictions sans que jamais elle ne soit réellement évoquée si bien qu’ils peuvent se retrouver dans des services de psychiatrie, bourrés d’antidépresseur ou d’anxiolytique sans s’attaquer à la source du problème. En règle général, un sevrage bien accompagné entraîne une baisse considérable des symptômes anxiodépressifs et l’arrêt des médicaments. De plus, certains patients peuvent développer une dépendance aux benzodiazépines qui ne doivent pas être utilisés plus de 12 semaines.

L’un des outils d’accompagnement au sevrage est l’hypnose ericksonienne qui peut être pratiquée par un médecin ou un infirmier addictologue, psychiatre ou psychologue. Le patient devra être méfiant s’il consulte un praticien qui ne dispose pas d’une base médicale ou paramédicale car parfois il en ressort encore plus culpabilisé. L’addictologie nécessite des compétences et il n’y a pas de recette miracle, simplement un accompagnement bienveillant et une alliance thérapeutique importante.

L’hypnose ericksonienne pour accompagner les dépendances

L’un des préceptes de l’hypnose est la « position basse » du thérapeute, il n’est pas le « sachant » qui domine et cela ressemble assez bien à la philosophie de l’accompagnement des dépendances avec l’entretien motivationnel. 

L’hypnose, comme elle peut être pratiquée en hospitalier ou en libéral, comme à Saint Genis Laval, Oullins et bien sûr Lyon (Rhône) est très intéressante car permet au patient de ressentir des émotions et des sensations que les produits avaient anesthésiés.

Le praticien aidera le patient à réfléchir sur un projet de vie, un réapprentissage nécessaire pour éviter les rechutes ou les accidents de parcours.

L’accompagnement par l’hypnose est important mais il est conseiller de pratiquer une prise en charge pluridisciplinaire en lien avec tous les autres acteurs de santé, à commencer par le médecin généraliste.

Enfin, il ne faut pas négliger les associations comme la Croix bleue à Oullins ou encore les alcooliques anonymes présentes sur tout le département du Rhône, un échange entre « spécialistes » de la maladie, souvent source de déclic pour un sevrage durable.